Résumé :
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Edito
« La rentrée littéraire est une maladie française quil ne faut surtout pas soigner » disait Frédéric Beigbeder.
En voyant le nombre de livres qui se sont disputé les prix littéraires, six cent parutions en septembre, octobre, et le peu délus, on peut parfois sinterroger sur le bien fondé de cette effervescence automnale. On peut aussi tout simplement en profiter pour dénicher quelques pépites qui viendront garnir nos rayons et agrémenter vos soirées.
Mais quont ils donc à dire, tous ces romanciers ?
Ils ont absorbé tous les tourments du monde : combats, violence, conflits personnels. D'abord, il y a la guerre et les interrogations quelle suscite plus que jamais aujourdhui.
L'insouciance de Karine Tuil , loin d'être un texte léger, est en prise directe avec lactualité et la crise identitaire de ce XXIème siècle.
Beaucoup d'émotion aussi dans un premier roman bouleversant : Petit pays de Gaël Faye, qui se déroule au moment où la guerre éclate au Burundi
Leïla Slimani, avec Chanson douce, nous fait vivre une histoire dune violence terrifiante dans une famille au départ très ordinaire.
Même les histoires damour, La couleur de leau de Kerry Hudson ou Avant toi de Jojo Moyes néchappent pas à la règle ! Les questions de société sont brûlantes.
Et si vous voulez échapper au chaos du monde actuel, plongez vous dans lHistoire avec de beaux portraits de femmes comme Larracheuse de dents ou Les mots entre mes mains .
Quoi quil en soit, lisez, car les livres nont peut-être pas le pouvoir de changer le monde mais ils ont celui de changer notre vie.
« Si chaque homme ne pouvait pas vivre une quantité dautres vies que la sienne, il ne pourrait pas vivre la sienne. » Paul Valéry
Marie-Claude
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